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Denis Sassou N’Guesso promeut une réelle culture de dialogue diplomatique

“ La Chine et L’Afrique”
“ La Chine et L’Afrique”

L’Académie des sciences d’outre-mer à Brazzaville : Séminaire franco-congolais sur le Thème : “ La Chine et L’Afrique”

Denis Sassou N’Guesso promeut une réelle culture de dialogue diplomatique

Alors que l’ampleur des bouleversements au plan mondial ne cesse de fragiliser les équilibres macro-économiques, géopolitiques et les fondamentaux d’une paix durable à travers le monde, le Congo, malgré tout, semble résilient. Dans une perspective de redynamisation de l’économie du Congo et l’idéal visant à repenser son modèle social, Denis Sassou N’Guesso qui cumule des décennies d’expérience en tant qu’homme d’Etat, croit en des perspectives nouvelles qui forgent le sens de la responsabilité en l’homme.

La conscience sur les défis planétaires et les opportunités, notamment l’urgence climatique et les enjeux géopolitiques d’un monde qui se recompose ne le laissent pas indifférent sur le rôle crucial que chaque dirigeant devrait jouer. C’est à ce prix qu’il incarne dans son pays, le Congo, une image d’un unificateur et de leader moral aussi pour l’Afrique et peut être même pour le monde. Face à ce qui apparaît comme des entorses aux principes de l’Ordre mondial, de défense du monde libre et du maintien de la paix, Denis Sassou N’Guesso s’est choisi un rôle : transcender les clivages politiques au plan diplomatique, tout en aidant à surmonter l’incapacité des hommes à redéfinir une stratégie cohérente pour la stabilité du monde. Des accords de paix en Afrique Australe et des négociations de paix dans les Pays des Grands Lacs, à la crise libyenne, en passant par l’ultime combat de protection de l’environnement ou de lutte contre le changement climatique, le dirigeant congolais ne rêve que d’une chose : rappeler à ses homologues à travers le monde, la nécessité de rester dans la philosophie qui avait prévalu à l’établissement de l’Ordre mondial de 1945. Cet Ordre était fondé sur l’avènement d’un monde de paix comme le prône pourtant l’ONU et le droit des peuples à s’affranchir du joug colonial pour le cas des pays qui étaient encore sous domination, après la Seconde Guerre mondiale. Malgré la chute ou la déflagration des économies à travers le monde et la survenue de diverses crises dans les sociétés du monde, l’éveil de la conscience africaine est inexorable. Des sillons d’espérance semblent émerger dans la conscience collective, surtout en milieu jeune en Afrique et ce, malgré l’inégale concurrence à laquelle cette Afrique fait face. Les dirigeants africains sont conscients de l’ écart creusé entre autres, par l’avancée technologique des pays du Nord sur les économies africaines qui en subissent les contrecoups d’une déréglementation au niveau des finances. L’instabilité financière, l’aggravation des déséquilibres au niveau des économies africaines ont eu pour conséquences l’explosion des inégalités et de la pauvreté. Cette situation impose à renégocier certains traités, surtout commerciaux. L’Afrique ne représente qu’environ 3% du commerce mondial. L’objectif est de créer les conditions d’une industrialisation qui stabiliserait les échanges et renforcerait les économies des pays du Sud. Innover par une stratégie de repositionnement d’une Afrique qui prend bonne place dans la gouvernance mondiale, qu’elle soit au niveau politique , économique, sécuritaire, c’est déjà contrer les effets des guerres économiques néfastes et destructrices des plus puissants sur d’autres pays comme ceux d’Afrique souvent maintenus exprès dans une position de pays dominés ou d’éternels assistés. Bref, sans rejeter la nécessité d’une culture de dialogue entre les peuples du monde, la tenue des sommets France-Afrique, Russie-Afrique, États-Unis Afrique, Chine-Afrique semble expliquer l’idée d’un anachronisme coupable des pays dits puissants économiquement, au point de susciter la révolte ou l’éveil des consciences en Afrique. Il est certainement temps d’affirmer le leadership africain en poussant les dirigeants africains à assumer le destin de l’Afrique. Car avec plus de 30% des réserves mondiales de matières premières et une population dynamique estimée à environ deux milliards d’habitants, l’ Afrique peut se donner l’audace d’être enfin capable de réécrire son histoire millénaire et porter sur les fonds baptismaux la nouvelle culture diplomatique qui peut faire d’Elle un acteur majeur susceptible de compter dans le nouvel Ordre mondial multipolaire.

Ce nouvel Ordre se dessine inexorablement à l’horizon 2030-2050. Sans nul doute. L’Europe semble divisée. La France dont l’économie semble être en berne perd le pas. La Chine et la Russie semblent avoir le vent en poupe. L’Afrique, malgré ses fragilités semble comprendre enfin les enjeux géopolitiques de ce monde en mutation rapide. Une certitude est incontestable : l’ Afrique donne la cadence du nouveau monde qui ne peut se construire sans elle. Denis Sassou N’Guesso y croit fermement et veut aller vers cette nouvelle culture de dialogue diplomatique. Et c’est autour de ces réflexions sur l’avenir du citoyen du monde, la stabilité de la planète que l’Academie des Sciences d’Outre Mer avait longuement réfléchi en 2023, en associant les meilleurs experts du monde tant scientifiques, politiques, économiques que culturels, afin de produire un imposant ouvrage élitiste au titre évocateur et qui fera désormais date dans l’histoire : ´´Repenser le Monde de Demain’´. Ce livre offre un large panorama duquel l’on peut constater la constance des auteurs à susciter des réflexions dont l’ambition et l’originalité encadrent le projet d’un nouveau cadre de vie à l’échelle mondiale. En organisant ce 8 mai 2024, un séminaire franco-congolais sous le thème « Chine-Afrique » à Brazzaville qui de surcroît fut la capitale de la France libre, l’Academie des Sciences d’Outre Mer revisite l’histoire qui, à travers les 100000 volumes de sa bibliothèque, rappelle l’ épopée des découvertes des mondes depuis l’époque des grands explorateurs français comme Jean François la Pérouse (1741-1788), anglais, etc. Une démarche empreinte d’une nouvelle culture d’universalité comme le croit l’historien économiste, le Professeur Dominique Barjot, Secrétaire perpétuel de l’Academie française des Sciences d’Outre Mer, à la tête d’une forte délégation d’académiciens au Congo. L’avenir de notre planète dépend largement de l’évolution consciente du mental de l’homme face à l’adversité des temps présents. Et le dialogue de cultures s’y érige en valeur cardinale. Le futur c’est déjà le présent.

La France et le Congo développent une riche relation à dimensions historique , mémorielle, économique et culturelle

Après l’indépendance en août 1960, la coopération entre le Congo et la France s’est toujours appuyée sur des relations bilatérales denses et diversifiées. La stratégie est basée sur une option visant à bâtir des partenariats équilibrés et réciproques comme l’illustre bien le développement du secteur pétrolier où les deux pays travaillent ensemble depuis 1960, année de production des premiers barils de pétrole, à Pointe noire. Avec son solde commercial établi à 297,4 M d’euros, la France demeure un partenaire clé du Congo. La déclaration du président français, Monsieur Emmanuel Macron, en mars 2023, à Brazzaville, met en lumière la nature des partenariats qui lient la France au Congo. « Nous avons eu une discussion très riche, surtout sur des sujets régionaux, compte-tenu du rôle que joue le président Denis Sassou N’Guesso au sein de l’Union Africaine et de son engagement sur le dossier libyen sur lequel nous soutenons les efforts et engagements de l’Union Africaine, afin d’accompagner le processus qui aboutira à la réconciliation du peuple libyen et au renforcement du processus électoral libyen. Les relations bilatérales entre le Congo et la France sont d’ordre historique, mémoriel et culturel. Il nous souviendra que Brazzaville fut pendant la Seconde guerre mondiale, la Capitale de la France libre, sous l’égide du Général de Gaulle.

Je souhaite qu’une série d’initiatives mémorielles et culturelles puisse être prise par la restauration ici à Brazzaville, des bâtiments qui retracent l’histoire entre la France et le Congo. Le second axe stratégique de nos relations bilatérales concerne la question des forêts du Bassin du Congo sur lesquelles beaucoup d’initiatives ont été prises par le Président Denis Sassou N’Guesso. Nous comptons créer à Brazzaville une école de formation sur les métiers liés au bois et à la gestion des forêts. Nous souhaitons que le Congo puisse s’engager dans une stratégie très positive sur la gestion des forêts. Nous saluons l’initiative liée à l’organisation par le Congo du Sommet des trois bassins forestiers (Amazonie, Bassin du Congo, Bornéo Mékong) en lien avec le Secrétaire général de l’ONU. Le troisième axe du volet bilatéral concerne l’agriculture à travers laquelle des partenariats sont à développer avec l’appui des entreprises françaises, en vue de renforcer les capacités du secteur privé comme nous l’avions fait avec le Cameroun et l’Angola. Une telle stratégie permettra d’accompagner les efforts de diversification économique et d’accroissement de la production agricole locale. Et compte tenu de la situation économique et financière qui s’améliore, grâce à l’accord de facilité des crédits avec le FMI, nous souhaitons qu’on puisse concentrer ces ressources sur des mécanismes d’accompagnement de petites et moyennes entreprises afin de susciter une grande mobilisation de la France à travers l’Agence française de développement, la Banque publique de développement, Business France. L’objectif est d’appuyer les projets entrepreneuriaux et permettre à ses entreprises de réaliser ensemble des projets économiques à forte valeur ajoutée. Nous avions eu des conclusions opérationnels sur ces différents sujets avec le Président Denis Sassou N’Guesso», avait déclaré Emmanuel Macron, en mars 2023, à Brazzaville.

Chine – Afrique: des Partenariats pour Bâtir une Communauté d’Avenir partagé

Les relations entre la Chine et l’Afrique se basent sur une stratégie faite de dialogue d’égal à égal et une coopération gagnant-gagnant. Cela pour donner une forte impulsion et une nouvelle dynamique visant à approfondir le partenariat sino-africain à l’effet de promouvoir le développement durable. L’objectif est de bâtir une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique dans la nouvelle ère qui précède la construction d’un nouvel ‘’Ordre mondial multipolaire’’. Sur le plan économique et en l’espace de 21 ans, le volume commercial sinon-africain a été multiplié par 21, et le stock directs multiplié par 101. De ce fait, la Chine est de loin le premier partenaire commercial de l’Afrique depuis plus de 12 années consécutives. Plus de 3800 entreprises chinoises se sont implantées dans plusieurs pays africains avec environ 56 milliards de dollars d’investissements directs et des dizaines de zones de coopération commerciale ou industrielle installées.

Le Congo, par l’entremise de son président, Monsieur Denis Sassou N’Guesso, « développe une coopération bilatérale sincère et un développement mutuel qui résistent à l’épreuve du temps », a déjà fait remarquer le président chinois, Monsieur Xi Jinping. « Grâce au Sommet Chine-Afrique, on constate que la Chine investit massivement et appuie les efforts de développement des pays africains. Plusieurs projets ont été concrétisés à l’image de l’emblématique aéroport de Brazzaville, de la route lourde de 512 km entre Pointe Noire et Brazzaville, rien que pour le cas du Congo. Pour mieux affirmer cette volonté politique visant à renforcer le partenariat global stratégique entre la Chine et l’Afrique, le dirigeant chinois a déjà fait mobiliser plus de 60 milliards de dollars parfois pour aider les pays pauvres, parfois en prêts préférentiels pour le développement des infrastructures qui servent de leviers au développement durable des pays d’Afrique. La Chine reste pour le Congo un partenaire privilégié », a reconnu Denis Sassou N’Guesso, lors de son entretien avec Xi Jinping, à l’occasion du 60éme anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Congo ( 2024).

« Panser les plaies d’hier, repenser la paix aujourd’hui et mieux penser le monde de demain »

Sans chercher à ressasser l’histoire d’un passé douloureux, ou de se poser de façon permanente dans une posture victimaire, nous avons simplement besoin de nous rappeler en toute humilité notre histoire africaine, de l’écrire dans toute son impudicité et de l’assumer en toute responsabilité, de sorte que chacun de nous, africains et européens, dans une posture de contrition et de componction, soit à l’aise lorsqu’il s’agit de la raconter et de la transmettre aux générations futures. Car le présent sans le passé est aveugle, tout comme le présent sans le futur est stérile. Pourrions-nous à cet effet occulter de notre histoire, cette parenthèse morose et les nombreuses séquelles culturelles et l’érosion économiques que la colonisation avait laissées dans de nombreux pays africains soumis à cet odieux système des siècles durant ?

C’est ce passé migratoire et colonial que je voudrais assumer sans complaisance avec vous, membres de l’Academie des Sciences d’Outre-Mer, pour qu’ensemble, au nom de la civilisation universelle, nous puissions ‘’panser les plaies d’hier, repenser la paix aujourd’hui et mieux penser le monde de demain ». Anatole Collinet MAKOSSO, Premier ministre, chef du Gouvernement, Membre Associé de l’Académie des sciences d’Outre-mer, lors de son installation à l’Académie des Sciences. Juin 2023.

Séminaire franco-congolais sur le thème ‘’ La Chine et L’Afrique ‘’

Sous le haut patronage du Premier Ministre et Chef du gouvernement du Congo Brazzaville, Monsieur Anatole Collinet MAKOSSO, membre associé de l’Académie des sciences d’Outre-mer, l’Académie française des Sciences d’Outre Mer organise du 8 au 9 mai 2024, un séminaire franco-congolais, à l’effet ‘’d’ausculter’’ le développement prodigieux de la Chine, non seulement sur le continent africain, mais sur toute la scène mondiale. La Chine ne serait-elle pas entrain de se préparer pour ravir le leadership mondial aux États-Unis, au regard de son ascension fulgurante et sa conquête sans répit du monde ? Les relations Chine- Afrique ont connu un développement prodigieux au cours des dix dernières années. Si la Chine n’est pas une nouvelle venue sur le « continent noir », l’ampleur et la nature des rapports sino-africains ont diamétralement changé depuis la fin des années 1990. Cette expansion et cette métamorphose ont été avant tout favorisées par la mise en place à Pékin d’une ‘’nouvelle politique africaine’’, laquelle traduit la montée en puissance de la Chine sur la scène mondiale. La Chine est ainsi devenue le principal partenaire des pays africains. Au cours de la dernière décennie, ses entreprises ont multiplié par plus de dix leurs échanges commerciaux avec les entreprises africaines, ainsi que leurs investissements en Afrique.

Cette présence grandissante de la Chine s’explique par la puissance économique et politique croissante de ce pays sur la scène mondiale, ainsi que par l’intérêt que porte la Chine au secteur des ressources naturelles de nombre de pays d’Afrique, dans le but d’alimenter son expansion économique. Une grande partie du commerce et des investissements chinois est liée aux industries extractives et aux infrastructures connexes. Pour la Chine, c’est le développement de l’infrastructure en général qui constitue à l’évidence une priorité en Afrique. En effet, pour que cette région parvienne à dégager une croissance forte, durable et partagée, il faut que les entreprises privées aient accès à une infrastructure de qualité, à des prix compétitifs sur le plan international. Par ailleurs, en matière de construction et de génie civil, la Chine est, de loin, le leader mondial. Cette percée de la Chine au niveau international d’une part et sur le continent africain d’autre part fait l’objet de vives controverses au point de conduire certains Etats à procéder à une remise en cause des règles du multilatéralisme. La célébration du 60ème anniversaire des relations sino-congolaises, qui constitue un témoignage vivant de l’ancienneté des relations diplomatiques entre la Chine et le Congo, ainsi que le 24ème anniversaire du Forum de coopération sino-africaine offrent une excellente opportunité, à l’Académie des Sciences d’Outre-mer (ASOM) en session extraordinaire à Brazzaville, du 8 au 9 mai 2024, de revisiter la coopération sino-africaine à la lumière des trois axes de recherche, à savoir : la construction d’un Ordre international juste et équitable; la préservation d’un environnement mondial de paix et de sécurité; l’émergence d’une économie mondiale ouverte et inclusive.

L’Académie des sciences d’outremer est une société savante créée en 1922 et dont le domaine d’activité concerne principalement la géographie et l’histoire générale de Afrique, de Amérique latine, Asie, Océanie. Ayant le statut d’établissement public à caractère administratif, son siège est situé dans le 16e arrondissement de Paris, au no 15 de la rue La Pérouse. L’Académie des sciences d’outre mer a été fondée en 1922 afin d’étudier les questions spécifiques aux colonies, sous le nom d’« Académie des sciences coloniales ». La séance solennelle d’ouverture de l’Académie eut lieu le 18 mai 1923 à la Sorbonne sous la présidence d’Albert Sarraut, ministre des Colonies. C’est à cette occasion que Paul Bourdarie, Secrétaire perpétuel, lança les quatre verbes: savoir, comprendre, respecter, aimer, qui deviendront la devise de l’Académie. Gabriel Hanotaux, Président de l’Académie, membre de l’Académie française, exalta le rôle que devait jouer ce nouveau laboratoire intellectuel, cet institut d’idées. Parmi les membres fondateurs, on compte : trois futurs présidents de la République – Albert Lebrun, Gaston Doumergue et Paul Doumer – Paul Bourdarie, Maurice Delafosse, le général Charles Mangin, Alfred Martineau, le maréchal Lyautey, etc. Le 7 juin 1957, elle a pris le nom d’Académie des sciences d’outre-mer. Parmi les membres qui ont illustré l’Académie on peut citer, outre les trois Présidents de la République, Gaston Doumergue, Paul Doumer et Albert Lebrun, les Présidents du Conseil, Albert Sarraut, Edgar Faure, René Pleven et Pierre Messmer, les maréchaux de France Joseph Joffre, Franchet d’Espérey, Hubert Lyautey, Alphonse Juin, Leclerc de Hautecloque, les généraux Henri Gouraud et Maxime Weygand, les médecins Yersin et Jamot ; l’explorateur Auguste Pavie, les membres de l’Académie française Gabriel Hanotaux, l’amiral Lacaze, le général Weygand, le maréchal Juin. Elle a accueilli ou accueille plusieurs chefs d’Etats : les rois Albert Ier et Léopold III de Belgique, les Président de la République de Côte d’Ivoire, Houphouët Boigny, et du Sénégal, Léopold Sédar Senghor et l’empereur Bao Daï. Aujourd’hui elle compte au total 175 membres. Il s’agit de 100 titulaires, organisés en cinq sections : 1° section – Sciences historiques, géographiques, ethnologiques et linguistiques. 2° section – Sciences politiques et administratives 3° section – Sciences juridiques, économiques et sociales 4° section – Sciences physiques, naturelles, biologiques et leurs applications. 5° section – Enseignement, littérature, archéologie et beaux-arts à quoi s’ajoutent 25 membres libres et 50 membres associés. Elle compte en outre 100 correspondants. Elle s’honore de compter parmi ses membres d’éminentes personnalités telles notamment que les anciens présidents du Brésil et du Sénégal, Fernando Henrique Cardoso, Abdou Diouf, Macky Sall et Abdoulaye Wade, les présidents de la République du Burkina Faso, Blaise momo Campaoré, et de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara ou Albert II de Monaco.

Denis Sassou N’Guesso demeure médiateur depuis le processus de Paix en Afrique Australe en 1986

1986, 1987, alors que Denis Sassou N’Guesso, Président du Congo Brazzaville exerçait un mandat élogieux à la tête de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) et au Conseil de sécurité des Nations unies, une cascade d’événements bousculent le paysage de l’Afrique Australe, nécessitant d’âpres négociations pour la paix, avant un éventuel embrasement, du fait de l’intransigeance de l’Afrique du Sud, par l’entremise de son odieux système d’apartheid . De 1948 à 1991, ce régime avait mis en place une doctrine basée sur le racisme, les tortures et les meurtres. Avec son talent coutumier, Denis Sassou N’Guesso conjugua la fluidité du négociateur et la profondeur de fin connaisseur des dossiers de cette partie d’Afrique, avant de démêler les noeuds qui bloquaient les négociations quadripartites sur la paix en Afrique Australe que menaient les États-Unis d’Amérique. Il y a 36 ans, jour pour jour que fut signé à Brazzaville, sous la médiation des Etats Unis d’Amérique et sous le leadership diplomatique du Président Denis Sassou N’Guesso, l’historique “Protocole de Brazzaville sur la Paix en Afrique Australe”.

Après avoir tourné sans succès, à New York, à Genève, à Londres, au Caire, au Cap Vert, les négociations quadripartites sur la paix en Afrique Australe, menées après de rudes et passionnantes discussions entre Cuba, l’Angola, l’Afrique du Sud, sous la médiation des Etats Unis d’Amérique, aboutirent à la conclusion à Brazzaville, le 13 décembre 1988 à 13 heures, d’un “ Protocole de Brazzaville sur la Paix en Afrique Australe” Voici qu’en cinq mois seulement et après huit phases de négociations, Brazzaville, pays marxiste léniniste à l’époque et fer de lance du mouvement anti apartheid est devenue la plaque tournante où s’est joué le destin de l’Afrique Australe. Tout ceci, grâce au leadership diplomatique de Denis Sassou N’Guesso. Un leadership acquis à la faveur de son excellent mandat à la tête de l’OUA et au Conseil de sécurité, de 1986 à 1987. Isolée du fait de l’accélération du Mouvement international des sanctions contre l’odieux système d’apartheid, l’Afrique du Sud décida d’en découdre en sollicitant la médiation des USA pour la sortir de cette situation qui avait gravement ruiné son économie. C’est dans ce contexte que Georges Bush père contacta Jacques Chirac qui l’y mit en contact avec Denis Sassou N’Guesso pour opérer un rapprochement décisif entre l’Afrique du Sud et l’Angola. En un claquement de doigts, notamment le 4 avril 1987, Denis Sassou N’Guesso réussit à réunir à Brazzaville, les deux pays qui s’opposaient afin d’engager des pourparlers directs sur la paix en Afrique Australe. En début d’année 1988, commença alors cette épopée à laquelle fut impliqué de jour comme de nuit, Denis Sassou N’Guesso. Avec le concours de son ami Jean-Yves OLIVIER, leader français d’opinion, le Président congolais engagea le ministre Antoine OBA et son Chef de sécurité d’alors, le Colonel Pierre OBA, comme émissaires auprès des autorités sudafricaines et angolaises. Les négociations de Brazzaville prirent des allures d’une fin de règne en ce qui concerne l’Afrique du Sud, dans la mesure où elles mirent au goût du jour, la défense de l’identité des peuples opprimés. La raison ayant prévalu sur tout, la période chaotique fascinée par le racisme, la discrimination et l’expansionnisme du régime de Pieter Willem Botha sera secouée par les conclusions des négociations quadripartites de Brazzaville.

Le salutaire Protocole de Brazzaville qui en découla permit ainsi à l’Angola, l’Afrique du Sud et Cuba, de conclure le 22 décembre 1988, dans la salle du Conseil de sécurité à New York, des accords bilatéraux consécutifs au retrait simultané des troupes cubaines et sud africaines du territoire d’Angola. Ce fut donc le dégel d’un processus de paix bloqué depuis 1978 à cause du refus systématique de l’Afrique du Sud de déménager du Sud Ouest africain (actuelle Namibie), lequel déménagement qu’elle liait au retrait préalable des troupes cubaines du sud d’Angola, un absurde “linkage” (lien), alors que la résolution 435/78 sur la Namibie l’y contraignait. Engagée injustement depuis 40 ans dans un système d’apartheid discriminatoire, raciste et dégradant, l’Afrique du Sud avait étendu ses tentacules impérialistes en Angola, pays qu’elle occupait impunément. Ces négociations de Brazzaville riches en suspens accouchèrent d’un “Protocole de Brazzaville” qui ouvrit ainsi la voie à la paix dans cette partie de la Région, placée depuis 40 ans sous le joug du régime raciste d’Afrique du Sud. La déchéance du système d’apartheid fut aussi celle d’une couronne brisée qui n’honora point les dirigeants racistes de l’Afrique du Sud de l’époque, tout comme la Communauté internationale qui fut taxée d’impuissante face au régime de Pieter Willem Botha. Sachant scruter les signes d’une grande leçon d’histoire sur la précarité d’un pouvoir, Denis Sassou N’Guesso anticipa sur la création d’un Fonds Africa lors d’une Conférence des Pays non alignés qui se tenait en septembre 1986, à Harare, au Zimbabwe. Toutes ces actions déclenchèrent à travers le monde des réactions condamnant la politique expansionniste de l’apartheid, ainsi que ses pratiques discriminatoires à l’endroit surtout des populations de race noire. De nombreuses sanctions suivirent ce mouvement mondial. Brazzaville par exemple fut contrainte de suspendre deux vols commerciaux de UTA et de TAP qui lui rapportaient d’énormes dividendes en terme de droits de trafics. C’était donc le prix à payer pour une diplomatie engagée qui donna des fruits, lesquels permirent d’obtenir des résultats significatifs avec comme impact direct : le retrait des troupes sud africaines et la libération totale de l’Angola; la fin de l’apartheid et l’avènement de la Nouvelle Afrique du Sud multiraciale; la libération de Nelson Mandela, prisonnier historique de 27 ans en captivité ; l’indépendance de la Namibie; la pacification de toute l’Afrique Australe. Tous ces événements dans lesquels Denis Sassou N’Guesso s’est résolument impliqué ont remis l’histoire en mouvement, en accélérant le processus de renaissance autant de l’Afrique du Sud elle même devenue multiraciale que celle des pays qu’elle tenait en tenaille, notamment l’Angola et le Mozambique.

Paix en Libye : Le Sabre de paix du Maréchal Khalifa Haftar remis à Denis Sassou N’Guesso à Brazzaville

Entre août 2011, date à laquelle une révolte populaire éclata en Libye, suivie d’une intervention militaire internationale menée par la France et le Royaume-Uni qui fit tomber le régime du colonel Mouammar Kadhafi, et le 6 octobre 2023, date à laquelle le Maréchal Haftar Khalifa était reçu pour une nouvelle fois à Brazzaville, par le Président congolais Denis Sassou N’Guesso, la Libye semblait être partagée entre espoir et désillusion de paix. Pourtant, aujourd’hui, malgré les atermoiements, les négociations se poursuivent et tendent à cristalliser l’attention des populations libyennes à vouloir sortir coûte que coûte de l’insécurité généralisée.

La guerre use. Un Sabre, symbole de paix La remise d’un sabre à Denis Sassou N’Guesso par le maréchal Khalifa Belquasim Haftar symbolise la volonté de paix de l’homme de Benghazi que plusieurs observateurs soupçonnaient d’aller plutôt à contre-courant du processus de paix. Le Comité de Haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye que dirige Denis Sassou N’Guesso travaille d’arrache pied pour qu’enfin, consensuellement le peuple libyen consolide son processus de retour à la paix qui aboutira à la pacification du pays, au dialogue inclusif et à l’organisation des élections dans un climat apaisé.

Conférence Internationale sur la décennie africaine et mondiale d’afforestation et de reboisement à Brazzaville

Après le Sommet des Trois Grands Bassins Forestiers du Monde en début d’année, Cap sur la tenue d’une conférence internationale sur la décennie africaine et mondiale d’afforestation et de reboisement à Brazzaville, en juillet 2024. Elle sera à l’initiative de Denis Sassou N’Guesso, Président du Congo et sous l’égide de l’Union africaine qui l’a endossée lors de sa 37 ème session tenue à Addis Abeba. L’objectif est d’élaborer un plan stratégique d’afforestation et de reboisement dans le monde entier, lequel plan qui ira au-delà du programme onusien appelé « Décennie pour la restauration des forêts » en vue de restaurer les écosystèmes dégradés. Le Congo est pionnier en matière de politique de reboisement qui a permis non pas seulement de restaurer les forêts dégradées du fait de l’exploitation surdimensionnée par l’homme, mais elle vise aussi à créer de nouvelles autres forêts. Cas des eucalyptus plantés sur une bonne partie du territoire national tous les 6 novembre de chaque année et ce, depuis plus de trois décennies. L’initiative de la décennie mondiale d’afforestation et de reboisement du Président congolais lancée en décembre 2023 lors de la COP 27 de Charma el Cheikh en Égypte permettra aux pays membres des Nations unies d’initier des programmes de reboisement afin de lutter contre le changement climatique.

Car il est temps d’inverser la tendance dans la relation que l’homme entretient avec la nature ou son environnement. Cette initiative est prise en renfort de la politique de protection des forêts tropicales du Bassin du Congo qui s’étendent sur plus de 3,6 millions de kilomètres carrés et sur six pays, du Cameroun (à l’ouest) à la République Démocratique du Congo en Afrique. Le leadership du Congo en matière de politique forestière vient de sa gestion rationnelle de ses biodiversités, de ses tourbières qui séquestrent des tonnes de CO2, en dehors d’une politique de coupe très bien tenue et orientée par la Ministre de l’économie forestière, madame Rosalie Matondo. Le Congo disposait déjà d’environ 60 concessions forestières dont 3 non attribuées en 2020. Les concessions forestières sont attribuées à 35 entreprises forestières dont les majores en termes de superficies occupées sont CIB , IFO et SEFYD. Parmi les 50 espèces qui y sont exploitées, deux essences occupent les deux tiers des grumes, notamment l’Okoumé (Aucoumea klaineana) et le Sapeli (Entandrophragma cylindricum). La production annuelle de grumes qui peut décupler en raison des effets bénéfiques du Contrat de partage de production est d’environ de 2 millions de m3 dont 44% (0,8 m3) sont destinés à l’exportation sous forme de grumes : 80% vers l’Asie, 16 % en Europe et moins de 1% en Afrique.

Selon la nouvelle loi ( Loi 33-2020), le Congo prévoit qu’à l’exception de quelques essences encore à identifier, l’ensemble des grumes devraient désormais être transformées sur le territoire congolais. De même, le nouveau cadre qu’introduit le Code forestier datant de 2020 privilégie l’augmentation de la production pour porter à plus de 6%, la contribution du secteur bois au produit intérieur brut. Ce Contrat de partage de production des grumes entre l’État congolais qui en est le propriétaire et les sociétés forestières rythmera désormais la cadence en matière d’exploitation du bois au Congo, ainsi qu’en termes d’approvisionnement du marché local. Le secteur bois du Congo reste ouvert aux investissements mais dans le respect de la protection de l’environnement.

De bonnes perspectives pour les années à venir au niveau pétrolier et gazier

Le Congo est l’un des rares pays africains qui dispose de la ressource la plus convoitée au monde: le pétrole. Troisième producteur de pétrole en terme de volume d’extraction journalière et au regard de ses réserves évaluées à 2,9 milliards de barils, ce pays d’Afrique centrale d’une superficie de 342.000 km2 pèse lourd sur la balance économique continentale. Le pétrole couvre plus de 80% des recettes de l’Etat congolais et constitue l’une de ressources qui renforce de tout temps, la croissance économique annuelle. Sur la base de partage de contrat de partage de production selon lequel les compagnies pétrolières assument les coûts et les risques associés à l’exploration et à l’exploitation du pétrole, en échange d’une part de la production à venir, le pétrole brut du Congo est exploité par plusieurs sociétés pétrolières dont les principales majors sont Total E&P Congo ( française) , ENI ( italienne), Chevron ( américaine), au regard de leurs gigantesques plateformes d’exploitation pétrolière en mer profonde.
La Société Nationale des Pétroles du Congo ( SNPC) est, aux côtés d’environ 17 sociétés évoluant dans ce secteur des hydrocarbures, l’outil technique et industriel de l’Etat congolais qui gère la banque des données de l’industrie pétrolière et gazière du Congo. Depuis le premier forage effectué au Congo le 13 décembre 1957 par la Société des Pétroles de l’Afrique Équatoriale qui fit jaillir les premières gouttes de pétrole à la Pointe- Indienne, au large de la ville de Pointe noire, avec une production pétrolière passée de 51.874 tonnes de brut en 1960 à 102.939 tonnes de brut en 1961, ladite production annuelle au Congo est montée crescendo pour atteindre environ 339.000 barils par jour en 2024.

Malgré le retard de croissance de production des nouveaux champs pétroliers et des délais entre la recherche et l’exploration, la décision finale d’investissement et le lancement de la production, le pétrole demeura encore pour longtemps la première source de revenus du Congo. Il s’agit d’un secteur stratégique dont la cartographie indique que les potentiels investisseurs sont toujours la bienvenue pour investir dans les différents blocs pétroliers encore libres et selon les conditions permissives édictées par le nouveau Code des hydrocarbures du Congo. Actuellement, le Congo reçoit plus ou moins 40% de ses ressources pétrolières.

Congo : Société, Culture et Tourisme

Au seuil du IIIe millénaire, les langues, les milieux naturels, les idées et valeurs continuent à structurer la pensée humaine et à donner de l’impulsion aux secteurs culturels et créatifs. Pour faire évoluer les politiques destinées à soutenir la créativité et répondre aux défis de développement, le Congo mise sur la promotion de ses cultures, ses arts et son tourisme, en tant qu’éléments précieux qui éclairent la conscience collective et cimentent l’unité nationale. Ainsi à la notion de diversité des expressions culturelles, s’ajoute celle de la protection de celles-ci et leur émancipation. La notion de culture interroge le rapport de l’homme à la nature, sa condition dans l’histoire, la possibilité d’un progrès, l’éducation, les traditions.

La politique culturelle développée au Congo, en dehors de l’idée de créer des industries culturelles et créatives, devrait explorer quelques points d’entrée de la notion de culture en lien avec la vie en société. La culture rassemble sans distinction les peuples, elle fédère et revigore l’âme des peuples. Elle procrée l’identité. Ainsi, la politique culturelle, artistique et touristique au Congo se lit à travers la mise en valeur des traditions, des arts, des us et coutumes, de la peinture, de la littérature au sens large du terme, du statut de l’artiste. De la musique de l’orchestre ‘´Les Bantus de la capitale ´´, passant par la peinture dont le socle est l’Ecole de Peinture de Poto-poto fondée par Pierre Loth, à la profusion littéraire dont le Congo détient au plan africain, le flambeau des plus grands écrivains comme Sony Laboutansi, Tati Loutard, Alain Mabankou, Henri Lopes, etc, ce pays qui regroupe linguistiquement 51 ethnies et leurs aires culturelles a inscrit son nom en lettres d’or au panthéon de l’histoire culturelle de l’humanité. La danse Rumba scandée par le Festival Panafricain des Musiques qu’il abrite tous les ans en est la parfaite illustration. Ces arts premiers communément appelés arts traditionnels constituent un trésor important qui fait l’exception culturelle congolaise et que peut découvrir tout touriste qui souhaite visiter la destination Congo. On y découvre à coeur joie les sites animaliers d’exception comme le Parc national d’Odzala-Kokoua, Nouabalé-Ndoki, la Réserve de Lesio Louna et de Conkouati, les Chutes de Loufolakari, le Lac Tele, les Gorges de Diosso ou les belles plages de la Côte sauvage de Pointe noire. Bien que n’étant pas totalement viabilisés, ces sites sont d’un attrait particulier qui laisse présager le développement de l’économie touristique au Congo, à côté des cultures et arts qui forgent le respect de la civilisation congolaise.

Le raphia congolais, une véritable richesse culturelle. Le raphia fait partie du patrimoine culturel du Congo. La valorisation et la labélisation du tissu raphia marquent une étape importante dans le développement des métiers liés à son usage, notamment la fabrication des objets d’arts et meubles en raphia. L’Edition 2024 de la ‘’Semaine des métiers du raphia’’ en fait large écho, à Brazzaville.

Chaque année l’Académie des Sciences d’Outre-Mer attribue une douzaine de prix. Parmi eux, l’un des plus prestigieux est le Prix Paul Bourdarie. Annuel, créé en 2002, il est destiné à récompenser une œuvre littéraire ou artistique ou médicale ou sociale d’intérêt général ou scientifique valorisant les qualités d’un pays du continent africain.

Baudouin Patrick Mouanda, un reporter photographe hors norme

Son histoire est bien celle d’une virtuose de la photographie. Déjà, en 2009, il expose ses photos « les séquelles de la guerre » à la Biennale de Bamako organisée par l’institut Français. Il reçoit le prix de la fondation Blachère, et le prix Jeune talent de soutien de Bolloré Africa Logistics. Il a remporté de nombreux prix internationaux et demeure une référence en création photographique. De lauréat du 1er Prix du concours photo « Green Cross France et territoires » à Paris (France), en 2016, passant par le Prix du 1er concours international de photographie de L’EFTI et de l’Alliance française à Madrid (Espagne), au Prix « Roger Pic » après sa participation au concours international de photographie « Roger pic » organisé par la Société civile des auteurs Multimédia à Paris (France), Baudouin Mouanda s’est affirmé en véritable ambassadeur de la culture congolaise.

Le sacre du prestigieux Prix Roger Pic créé en 1993 par le grand reporter militant du droit d’auteur Roger Pic l’illustre à juste titre. A ce jour, Patrick Baudouin collabore avec plusieurs journaux, notamment l’hebdomadaire Jeune Afrique, Afrique Magazine, Le Monde, L’Express styles, VSD, l’Humanité, Magazine photo, Afrique Asie, Zam Magazine. Il compte plusieurs publications dans des catalogues. Les OEuvres de Baudouin MOUANDA font désormais partie des collections en France et à travers le monde.

Pascaline MAKOUNDOU

Artiste Peintre 1997: prix OMS Afrique sur le thème du SIDA 2002: Prix promotion Féminine CICIBA Décoration : Officier dans l’Ordre du dévouement congolais ( Décret no 2016-385 du 31 décembre 2016)

Roga-Roga Missile

Musicien de renommée internationale, il est le leader de l’orchestre Extra-Musica. Il fait la fierté de la musique congolaise. Dans ses nombreux albums à succès, il développe plusieurs genres musicaux, notamment le ndombolo, rumba, soukous, world music. Il est, avec Extra Musica Zangul, récipiendaire de plusieurs distinctions continentales dont celle du meilleur groupe musical africain de la décennie aux KORAS. Il est décoré chevalier dans l’ordre du mérite congolais. Il est le premier de sa génération à recevoir une telle distinction.

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